- 21 juin
- Spectacles et œuvres artistiques
Concert d’Émily Loizeau

À l’occasion de la Fête de la Musique et du solstice d’été, la chanteuse et compositrice Emily Loizeau célèbre la nature et la préservation des forêts à travers un concert sensible et engagé. Avec sa voix singulière et ses textes profonds, elle tisse des ponts entre chanson française, folk et musiques du monde. Elle embarque son public dans un univers poétique où vibrent émotions, conscience écologique et humanisme. Sur scène, sa présence généreuse et sa musique habitée offrent un moment suspendu, intime et puissant. Un rendez-vous à ne pas manquer, entre ferveur estivale et ode au vivant !
INFOS PRATIQUES :
19h30, le concert se déroule sur le Grand Parterre du Chateau de Fontainebleau.
L’entrée se fait uniquement par la grille de la place d’Armes et non par la grille d’Honneur . Concert debout, pas de toilette sur site, boissons alcoolisées interdites.
Gratuit, sur réservation, dans la limite des places disponibles.
- Point de rendez-vous au parc du château de Fontainebleau
- Événement gratuit sans réservation
Étendu au-delà du dénivelé du bassin des Cascades, le parc marquait autrefois – à l’est – les limites du domaine royal. Depuis le village d’Avon, il était traversé par la principale voie d’accès au château. Sa configuration actuelle, l’organisation du réseau de cascatelles et d’allées en étoile, résulte de la création, sous Henri IV, d’un grand canal long de près de 1200 mètres (1606-1609) pour 40 mètres de large. Planté initialement de plus de soixante mille arbres où croissaient les rangées de peupliers blancs, les chênes et les arbres fruitiers, ce « parc fermé » et son canal étaient la fierté du roi, qui en suivit le chantier. En 1609, il fallut plus d’une semaine pour le remplir et, dès l’automne, le roi y naviguait.
L’harmonie qui se dégage de cet ensemble résulte de la volonté des souverains de s’inscrire dans la continuité de leurs prédécesseurs. Cette succession de scénographies architecturales se déploie le long de jardins dont la conception générale fut entièrement revue au cours du XIXe siècle : le jardin de Diane et le jardin Anglais adoptèrent des styles paysagers à l’anglaise. Le Grand Parterre classique d’André Le Nôtre (1660-1664), et ses 14 hectares de jardin à la française, quant à lui, offre une expérience de l’espace et des perspectives totalement différentes. Il est prolongé, au-delà du bassin des Cascades, par un long parc que traverse, dans toute son étendue, le grand canal d’Henri IV.